Memento - Les EMI

somnambulisme ou les crises d’épilepsie généralisée. Ensuite le patient victime d’un syndrome d’éveil non répondant, va récupérer des signes de conscience ; donc ce seront des signes qui vont être fluctuants au début et dans la plupart des cas c’est la poursuite visuelle qui va revenir chez les patients. Donc c’est important, s’il y a des médecins cliniciens dans la salle, quand vous évaluez un patient, pour savoir son niveau de conscience, c’est bien de commencer avec un miroir pour savoir s’il va le suivre des yeux. Et donc ces patients qui vont commencer à montrer des comportements non réflexes seront des patients en état de conscience minimale. Récemment on a divisé l’état de conscience minimale en 2 entités. Donc, l’état de conscience minimale plus : ce sont des patients qui vont répondre à la commande ; c’est à dire qui ont un réseau du langage qui va être préservé. On va leur dire : “Madame, si vous me comprenez, si vous m’entendez, essayez de me serrer la main”. Et donc là, ils vont comprendre la commande et vont serrer la main pour montrer qu’ils sont là. On a aussi, par contre, des patients qui vont être conscients, mais qui ne pourront pas le montrer par réponse à la commande, mais qui vont, par exemple montrer une poursuite visuelle avec le miroir, chez qui il va y avoir localisation d’une stimulation douloureuse; donc là on va parler d’état de conscience minimale moins, parce qu’il y a souvent le réseau du langage qui va être atteint chez ces patients. Finalement, on a l’état de locked-in donc, le syndrome d’enfermement, où les patients sont totalement conscients, mais totalement paralysés. Donc ils ne pourront jamais démontrer qu’ils sont conscients, mis à part des mouvements verticaux des yeux et des paupières. Donc ça, c’est des patients, vous en entendez parler, qui sont souvent mal diagnostiqués. On croit qu’ils sont en état de coma ou de syndrome d’éveil non répondant, parce qu’ils ne répondent pas à aucune commande et donc de là l’intérêt d’avoir des techniques de neuro-imagerie qui vont nous permettre d’aller explorer le fonctionnement cérébral du patient, sans qu’il ait à fournir une réponse ou à montrer qu’il est là d’un point de vue comportemental. Donc ici on voit des images qui sont acquises avec le pet scan, donc la tomographie à émission de positons ou là on va injecter un contenu radioactif, soit de l’eau ou du sucre radioactif, et le sucre va se propager dans les aires cérébrales et aller là où les cellules en auront le plus besoin, donc là où l’activité cérébrale est la plus importante. Donc ici on voit quelqu’un qui est dans un état de conscience normale ; donc son cerveau fonctionne, les cellules consomment du glucose et de l’eau. Ici on est en mort cérébrale, donc en mort cérébrale il n’y a plus aucune cellule nerveuse qui consomme du sucre. Il y

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