Memento - Les EMI

Donc on a des évaluations comportementales et on a aussi toute la neuro imagerie. Donc l’imagerie par résonance magnétique et fonctionnelle aussi, l’électro-encéphalogramme à haute densité. Donc ici, on met 256 électrodes sur le scalp et on regarde l’activité cérébrale des patients. On a la tomographie à émission de positons que je viens de vous présenter. On a aussi la stimulation transcrânienne. Donc on va appliquer un champ magnétiqueauniveaudu scalpet onvaperturber l’activitédes neurones etmesurer si les 2 hémisphères du cerveau communiquent entre elles ; car plus l’information se propage dans le cerveau et plus le niveau de conscience est complexe. Et on a aussi toutes les interfaces cerveau-ordinateur ou là le patient peut communi- quer avec son cerveau. Il peut s’imaginer, par exemple, bouger la main et on verra l’activitéauniveaudesondesmotrices, par exemple, qui vontnousmontrerque lepatient a effectivement pensé à bouger la main ou à bouger le pied. Et avec l’imagerie par résonance magnétique on a aussi des paradigmes où l’on demande au patient de s’imaginer jouer au tennis, ou de s’imaginer visiter leur maison et là on va voir des ondes cérébrales spécifiques aux 2 activités qui vont s’activer, si le patient a vraiment compris et fait la tâche. Et finalement on a aussi une échelle pour évaluer le niveau de la douleur, car on sait que la douleur est un sujet éthique très important ; et donc on sait si le patient est conscient, si le patient n’est pas conscient, est-ce qu’il ressent la douleur. Donc ça, c’est parce qu’il faut gérer le fait que le patient soit le mieux possible. Donc voilà c’est le petit aperçu de ce qu’on fait à Liège. Si vous avez des questions plus spécifiques, n’hésitez pas. Précisions suite à une question : lorsque l’on s’imagine que l’on marche même si l’on ne marche pas, le cortex moteur l’indique. Donc on va entamer le sujet d’aujourd’hui si vous voulez bien. Donc pour commencer d’un point de vue historique, ici j’ai mis les premiers écrits, les premiers récits écrits, d’expériences de morts imminentes qui sont connus. Donc bien sûr il y a eu des dessins dans les cavernes, qu’on a découverts, mais les premiers récits écrits que l’on a eus, ça a été premièrement avec Platon donc, qui raconte l’histoire d’un soldat qui a vécu une expérience de mort imminente ; mais ce n’est encore pas appelé expérience de mort imminente, mais enfin il décrit l’histoire de ce soldat. Ensuite il y a le peintre Jérôme Bosch, peintre néerlandais qui a peint cette espèce de scène ( partie de la Montée des bienheureux vers l’empyrée) qui représente bien les éléments de cette expérience, ce qui pousse à croire qu’il a peut-être lui-même, ou quelqu’un de son entourage, vécu cette expérience-là.

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