LE FEMINISME

43 tous influencés par un contexte, on a tous certains biais même si je sais que certains sceptiques pensent qu’ils n’ont pas de croyances. Quand on a étudié la psycho, c’est surréaliste d’entendre cela. La réalité est qu’on est tous biaisés et influencés par le contexte. Nos positions ne sont jamais 100% rationnelles. C’est important de s’en rappeler pour avoir un minimum d’humilité dans nos affirmations, surtout sur des sujets complexes. Il faut aussi bien faire la différence entre les faits et avis. Parfois, dans certains sujets, il est impossible de donner une conclusion scientifique précise et je pense que c’est justement dans ce cas là que certains deviennent trop affirmatifs. Au moins le consensus scientifique est clair, lorsque les gens ont tendance à donner leur avis, leur idéologie, en disant que c’est un fait prouvé. Si on voit qu’il n’y a pas de consensus clair, c’est que la conclusion n’est pas rationnellement possible. Irène : ce sont des constats qui peuvent être dérangeants, c’est insécurisant de ne pas tenir un discours tranché, objectif. Je suis d’accord avec toi. On aimerait que nos idées soient 100% objectives. Mais elles sont liées à un contexte, à des relations sociales, etc. Ce n’est pas un discours abstrait, influencé par rien, il faut en avoir conscience. Jérémy Royaux : oui, et c’est l’occasion de rappeler, comme le dit Jean Michel, qu’un des objectifs principaux du mouvement sceptique c’est d’informer les sceptiques eux- mêmes, de les aider à comprendre les propres biais dans leurs discours, et il y a du travail de ce côté ! Merci à tous ! Nous remercions à nouveau les différentes personnes qui ont participé à la création de cet épisode. Vous trouverez les infos à ce propos sur la page de l’épisode. N’hésitez pas à faire connaitre vos critiques ou remarques. J’espère que ce podcast aura pu contribuer à vous permettre de mieux comprendre les discriminations. A bientôt ! Accès au podcast : ICI

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