Inné, Acquis, Essentialisme

des plantes, c'est qu'ils n'ont pas d'âme et ils n'ont donc pas de libre arbitre. Donc eux forcément, tout ce qu'ils font, ça entre dans la volonté divine. Ils n'ont pas le choix de ne pas respecter les lois de la nature, donc ils les respectent, donc tout ce qu'ils font, c'est la volonté divine. Et du coup, comme à l'époque, on a observé vite fait, comme ça, superficiellement la nature, on n'a pas bien bien regardé et on s'est dit que dans la nature aussi, il n'y a que des mâles et des femelles, qui ne font l'amour qu’entre mâles et femelles, et uniquement pour avoir des enfants : ça confirme bien que c'est la volonté divine : il faut avoir des mâles, des femelles, bien distincts, bien définis qui ne fassent l'amour qu’entre eux et que cela fasse des enfants. Pour Descartes, dans l'idée que les animaux et les plantes n'ont pas d'âme : vous connaissez peut- être l'idée des "animaux machines". C'était une façon d'expliquer différente et ils sont soumis aux lois de la nature comme des machines, ils n'ont pas de liberté. Donc ce qu'il faut voir, c'est ce qu'on observe dans la nature ; et à partir le là, on va tirer des conclusions sur l'essence des choses, et donc sur la volonté divine. Et bien, ce sont les régularités que l'on observe : c'est ce que l'on voit le plus souvent ; et donc l'essence des choses, ce sont les régularités. Mais pourtant, il y a des exceptions des fois ! Sauf que les exceptions, ce sont des erreurs, puisque c'est là où l'on retrouve la matière qui est imparfaite : la matière n'arrive pas à se conformer réellement l'essence des choses. Alors l'essence de la sexualité ce serait normalement qu'il n'y ait que des mâles, des femelles qui pratiquent le coït pour avoir des enfants, mais comme la matière est imparfaite, ça produit des