Memento - Les EMI

Scepticisme scientifique - Le balado de la science et de la raison - Episode 203 - Mai 2013. Les expériences de mort imminente. Aujourd'hui je suis avec Sébastien Dieguez que j'ai invité parce qu'il est un spécialiste des expériences de mort imminente. Il a fait plusieurs publications scientifiques sur le sujet. Et comme c'est un sujet qui nous intéresse, évidemment, j'ai le plaisir de l'inviter. Jean Michel Abrassart Bonjour ! Alors, raconte-nous un peu comment tu en es venu à t'intéresser au sujet des expériences de mort imminente. Sébastien Dieguez Juste pour préciser : cet intérêt est plutôt périphérique et donc je ne me considérais pas comme un spécialiste du sujet. J'ai bien quelques contributions là-dessus, quelques articles, à gauche et à droite, mais qui ne sont pas des contributions empiriques. C'est-à-dire que je n'apporte pas des données nouvelles sur le sujet, comme d'ailleurs l'immense majorité de la littérature sur les expériences de mort imminente. Dans le fond, il y a beaucoup, beaucoup de théories, d'opinions, mais les données en tant que telles, manquent assez cruellement en fait sur le sujet. Et ça, c'est évidemment l'un des problèmes qui entourent ce domaine, qui reste quand même assez polémique, assez controversé. Donc on manque de données empiriques, et ce n’est pas moi qui les ai ame- nées, malheureusement. Non, ce que j'ai apporté, c'est des réflexions sur certains points spécifiques du sujet, qui en fait, m'intéresse beaucoup à divers points de vue ; mais, encore une fois, c'est quelque chose qui est plutôt périphérique par rapport à mes autres intérêts et à mes occupations, en fait de ce que je fais la plupart du temps, en termes de chercheur. Ça m'est venu il y a longtemps, parce qu'il y a longtemps que j'y ai un intérêt, même avant de devenir un chercheur,et de faire des études, même en psychologie et en neurosciences. J'avais un intérêt pour tout ce qui est du domaine du scepticisme et du paranormal, ses bagarres, ses batailles et ses observations curieuses, intéressantes et bizarres. J'ai toujours eu un goût pour ça, qui m'a amené progressivement à voir la chose du côté de la science et de la recherche. Et ça m'a passionné, et j'ai décidé de travailler dans ce domaine, dans la recherche sur le cerveau et la cognition ; donc après une activité de clinicien, de neuropsychologue qui travaille à l'hôpital, qui étudie les malades neurologiques, les conséquences des lésions cérébrales, donc la neuropsychologie.